Les médias racontent

Électrification solaire. La demande de panneaux solaires résidentiels et de systèmes de batteries est de retour à la hausse, après une baisse au début du COVID-19. En partie, l’industrie solaire peut remercier des factures d’électricité plus élevées, car la plupart d’entre nous passons beaucoup plus de temps à la maison. Ces coûts poussent les consommateurs à la recherche d’une source d’énergie moins chère mais fiable. [WSJ]

Électrification en transport. Les entreprises énergétiques sont confrontées à un dilemme: comment répondre à la demande croissante d’énergie sans faire dérailler les efforts de lutte contre le changement climatique. À ce jour, ils ont fait des progrès en matière de décarbonisation et de passage des combustibles fossiles à l’électricité. Une plus grande adoption des véhicules électriques et la modernisation des infrastructures non durables existantes pourraient accélérer le changement. [Fortune]

Fin des combustibles fossiles. L’hydrogène gagne également du terrain en tant qu’acteur potentiellement pivot de la décarbonisation, en particulier aux États-Unis et en Europe. Avec les progrès technologiques et la baisse des coûts de production – ainsi que les projections selon lesquelles l’industrie pourrait atteindre 11 billions de dollars d’ici 2050 – les entreprises explorent la production d’hydrogène vert et le stockage de l’hydrogène dans les cavernes salines, constituant ainsi des réserves vitales d’énergie propre. [CNBC]

L’énergie renouvelable devient plus abondante et moins chère. Mais le rythme et la nature de son expansion varient considérablement d’un marché à l’autre.

Une nouvelle réalité :

Pourquoi est-ce important? Malgré la volatilité accrue du secteur de l’énergie pendant la pandémie, les préférences des consommateurs pour les options d’énergie durable et renouvelable n’ont pas fléchi. Et les opportunités croissantes dans plusieurs domaines pourraient donner un coup de fouet aux ventes de l’industrie et aux marchés du travail. Un exemple: l’industrie des batteries à elle seule pourrait atteindre jusqu’à 185 milliards de dollars par an en 2030.

L’économie des énergies renouvelables. Voici quelques pistes potentielles d’expansion des énergies renouvelables sur divers marchés, ainsi que la manière dont certains acteurs de l’industrie ont déjà fait bouger les choses. [MK]

Ce que nous en pensons :

Vous le savez, depuis plusieurs années on parle de plus en plus d’énergies renouvelables. Les éoliennes, les panneaux solaires, les barrages hydro-électriques ou encore les hydroliennes marines ! L’idée des énergies renouvelables, c’est tout simplement de produire de l’électricité à partir de sources d’énergies naturelles (le soleil, le vent, le mouvement des vagues) qui ne s’épuisent pas.

Les énergies renouvelables ont de nombreux avantages : elles polluent moins, sont moins dangereuses et sont durables. Le problème, c’est que malgré tous ces points positifs, les énergies renouvelables ont encore du mal à s’imposer partout. Dans le monde, seuls 20% de la production électrique proviennent des énergies renouvelables, essentiellement de l’hydro-électricité.

Pourtant, malgré ces retards, les énergies renouvelables représentent sans aucun doute l’avenir de l’électricité. De plus en plus, on produira grâce aux énergies renouvelables et il y a de bonnes raisons à ça.

Les énergies renouvelables sont une technologie d’avenir : elles vont probablement devenir la principale source de production d’électricité.

Les énergies renouvelables sont les seules énergies écologiques et durables pour l’avenir.

Le premier gros avantage des énergies renouvelables, c’est qu’elles sont écologiques et durables.

Écologiques, d’abord, car elles émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre (les gaz responsables du réchauffement climatique) et de polluants que les autres formes d’énergie les plus utilisées dans le monde.

Face au réchauffement climatique, de plus en plus de pays misent donc sur les énergies renouvelables, afin de réduire l’empreinte carbone de leur production énergétique.

Avec les grandes décisions internationales comme la COP21, la plupart des pays du monde se sont lancés dans des réformes pour réduire leurs émissions et ils investissent donc massivement dans les énergies renouvelables : c’est le cas notamment en Chine, en Inde, en Allemagne, mais globalement, presque partout dans le monde.

Deuxième avantage : les énergies renouvelables sont… renouvelables. C’est-à-dire durables. Les énergies renouvelables ont un avantage de poids : elles ne risquent pas de s’épuiser de sitôt. À priori, du vent et du soleil, il y en aura toujours, en tout cas à notre échelle de temps. À l’inverse, le charbon, le gaz naturel, ou l’uranium qui sert à produire l’énergie nucléaire ne sont pas illimités. On estime qu’il reste peut-être quelques décennies de réserves pour ces matériaux sur terre seulement !

Alors bien-sûr, les énergies renouvelables aussi utilisent des ressources naturelles, notamment des métaux et ce que l’on appelle des terres rares. Mais contrairement au charbon ou à l’uranium, la plupart de ces matériaux sont recyclables et les réserves mondiales sont encore très larges ! Cela signifie que lorsque les panneaux solaires ou les éoliennes que l’on construit aujourd’hui ne fonctionneront plus, il sera toujours en théorie possible de les recycler pour en fabriquer d’autres.

L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA, en anglais) veut faire la démonstration qu’une relance post-COVID axée sur la transition, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables ne s’oppose pas à l’urgence d’une reprise économique rapide aux retombées immédiates.

Selon cette même agence, à court terme, le fait de doubler les investissements annuels de transition sur l’horizon 2021-2023 pourrait multiplier les investissements du secteur privé par un facteur 3 ou 4. Et conduire à un ajout de 1 point de pourcentage à la croissance du PIB tout en créant 5,5 millions d’emplois supplémentaires. À moyen terme, l’augmentation des dépenses énergétiques publiques et privées à hauteur de 4500 milliards $US par an permettrait de stimuler l’économie mondiale de 1,3 point supplémentaire, avec la création de 19 millions d’emplois additionnels dans la transition énergétique d’ici 2030.

En conclusion, il s’agit d’une opportunité d’investissement à long terme qui saura, sans doute, être très profitable.

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